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Lundi 18 décembre / Projection du documentaire “Après la crue” à Montréjeau

Nous vous invitons à participer à la projection-débat du film documentaire “Après la crue” qui aura lieu le lundi 18 décembre à 19h au cinéma Les Variétés, 7 place de Verdun à Montréjeau, en présence de Claire Sarazin, réalisatrice, et d’Anne Peltier, enseignante-chercheuse à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, ainsi que du Syndicat mixte Garonne Amont.

Le film traite traite des conséquences de la crue de juin 2013 dans deux vallées pyrénéennes : la vallée du Bastan (65) et la haute vallée de la Garonne (31).

L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

N’hésitez pas à en parler autour de vous et à diffuser l’affiche ci-jointe.

Revue de presse – France Bleu Occitanie du 11/09/2019 : “Six ans après les inondations, des travaux de réparation débutent enfin à Saint-Béat”

Audio du journal de 8 h du 11/09/2019  :


Ci-dessous, l’article de Mathieu Ferri à retrouver directement sur le site de France Bleu ICI.

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Un chantier a débuté dans le lit de la Garonne il y a un mois environ, pour consolider les berges abîmées par la crue de juin 2013. Mais les habitants réclament un aménagement de la rivière en amont.

Camions et pelleteuses en action dans le lit de la Garonne à Saint-Béat
Camions et pelleteuses en action dans le lit de la Garonne à Saint-Béat © Radio France – Mathieu Ferri

Saint-Béat, France

Six ans après les inondations qui ont ravagé le village de Saint-Béat, dans le sud de la Haute-Garonne, des travaux de réparation des berges ont donc débuté il y a un mois environ, au coeur de l’été. Il s’agit bien de réparation, et uniquement de réparation. Une entreprise consolide les murs des berges, notamment pour éviter qu’une nouvelle crue vienne taper les fondations des maisons au bord de l’eau. Le chantier coûte 1 million d’euros, et il doit se terminer fin octobre.

Pour informer les habitants, une réunion publique avait lieu mardi soir, avec une cinquantaine de personnes réunies à la salle des fêtes du village. Mais malgré les explications des services de l’Etat, de la communauté de communes, et de l’entreprise chargée du chantier, les habitants restent méfiants, même s’ils sont heureux de voir que les choses bougent enfin.

“La Garonne dans son lit, pas dans le mien !” – Claude, un habitant

Claude, par exemple, habite une de ces maisons serrées les unes contre les autres en bord de Garonne. Il est est un de ceux qui a posé le plus de questions mardi soir, et il est déçu : “On nous prend pour des jambons, c’est tout. Ce chantier, on aurait dû le faire bien avant ! L’an dernier, pour le passage du Tour de France, on avait accroché une banderole avec marqué : “la Garonne dans son lit, pas dans le mien !” Voilà ce que j’en pense”. 

Un retard qui exaspère habitants et élus

Le lit de la Garonne justement, pas question d’y toucher, du moins pour l’instant, et peut-être pas à cet endroit. Il s’agit de travaux de réparation des murs, à l’identique. De travaux d’urgence, pourrait-on dire… six ans après ! Un retard qui exaspère la maire de Saint-Béat, Luce Lagacherie, surtout qu’à quelques kilomètres, les Espagnols eux ont été très rapides après la crue : “c’est très difficile, car de l’autre côté de la frontière, ils ne se sont pas posés de questions politiques. Or nous, si. Et ça nous a pris du temps”.

“Ca ne changera rien de la hauteur d’eau qui arrivera dans les rues du village” – le co-président du collectif “Vivre en vallée de Saint-Béat”

Après les réparations, c’est promis, viendra le temps de l’aménagement de la Garonne, mais on n’en est même pas au stade de la réflexion. Le collectif “Vivre en vallée de Saint-Béat” réclame pourtant ces travaux, par la voix de son co-président Dominique Boutonnet : “qu’on consolide les berges, oui ! Mais le principal problème est de savoir comment faire passer 500 mètres cube d’eau par seconde dans un petit chenal tel que Saint-Béat [en cas de crue]. Ce problème ne sera pas du tout résolu par le simple fait de consolider les berges. Donc ça ne changera rien de la hauteur d’eau qui arrivera dans les rues du village.”

Des travaux plus larges à partir de 2022 ?

Jean-Hugues Vos, de la direction départementale des territoires (DDT) à Saint-Gaudens, assure pourtant que des travaux seront menés : “c’est plus que probable” dit-il, et il se risque même à donner un calendrier : “j’espère [qu’après toutes les études], on sera en travaux en 2022. Mais après… je ne peux pas vous donner de date de fin ! Ca dépendra de ce que la collectivité sera en mesure de mettre en oeuvre, car derrière on va parler gros sous. Mais en général, le plus gros est fait dans les cinq ans qui suivent.” Bref, de l’eau a le temps de couler sous le vieux pont de Saint-Béat.

La France entame les travaux de sécurisation de la Garonne … 6 ans après les inondations de 2013

Message de Geneviève Couret, vraiment “agacée”.
“Voilà où on en est à Saint-Béat 6 ans après les inondations. Nos élus ont choisi le mois d’août pour commencer les travaux de renforcement des berges.
Tous les efforts que l’on peut faire pour refaire vivre Saint-Béat au niveau touristique, commerçants, loueurs, société de pêche, … sont anéantis.
Personnellement, le gîte que je loue par “les Gîtes de France”, je suis obligée de le retirer de la location. C’est infernal ! On ne peut pas recevoir dans ces conditions. Mes vacanciers partis ce matin avaient pelles et camions sous le nez …pas contents du tout.
Les travaux durent trois mois, l’étiage jusqu’en décembre. C était pas compliqué de décaler”. 😡😡😡

Consultation citoyenne “Garon’Amont”

Garon'Amont

Bonjour à tous,

Je fais partie d’un panel citoyen réuni par le Conseil départemental sur le thème “Préservation et partage des ressources en eau à l’heure du changement climatique : quelles actions mettre en œuvre” ?
En parallèle à notre réflexion, un site est disponible pour recueillir les avis de tous les citoyens depuis 3 mois et qui fermera mi-septembre.
Peu de personnes ont apporté leur contribution faute d’information de la part du Conseil départemental.
Ce site, Garon’Amont, est ouvert à tous pour recueillir les avis, les remarques et propositions de la population. Toutes ces réflexions seront restituées au Conseil départemental fin septembre et viendront compléter notre travail.
Aussi, n’hésitez pas à faire part de vos idées, c’est fait pour cela.
Bonne lecture à vous,

Isabelle Dequesne,

membre du collectif d’animation de VVSB

Revue de presse : El Segre du 02/12/2018 – Paralizadas las obras para evitar los vertidos de lodos que enturbian el Garona


© Imatge del dia que van començar les obres per evitar els abocaments de llots i argiles a la Garona.
CHE

Article d’origine à retrouver sur le site du journal El Segre, ICI.

Ne reculant devant rien, VVSB vous en propose ci-dessous sa traduction :

Arrêt des travaux pour éviter les rejets de boues qui troublent la Garonne

Les travaux que la Confédération Hydrographique de l’Èbre (CHE) réalise pour éviter les rejets de boues et d’argiles dans la rivière Valarties, qui troublent les eaux de la Garonne depuis le Naut Aran jusqu’à la frontière française depuis mai dernier, sont au point mort car un propriétaire des terrains interdit aux machines d’entrer pour construire un mur de soutènement afin que les fuites cessent. C’est en ce sens que Carlos Barrera, le syndic d’Aran, a expliqué que les ouvriers se sont déjà retirés et qu’ils vont devoir maintenant revoir ce propriétaire pour lui expliquer les travaux qui ont à être réalisés. Cependant, Barrera a déclaré que “son refus est absolument clair” et que le propriétaire du terrain veut savoir “si quelqu’un est coupable des glissements de terrain” qui se sont produits en mai dernier avant d’autoriser les travaux.En outre, Barrera a précisé qu’il y a un canal qui circule à environ 70 mètres au-dessus de la zone où l’avalanche a été enregistrée, a déjà été examiné “afin de connaître l’état interne de l’installation et pouvoir tirer des conclusions permettant de déterminer si la poche d’eau qui a provoqué les mouvements de terre a été générée par les pluies et la fonte ou s’il y a eu des contributions complémentaires qui ont aggravé la situation “. Barrera a déclaré que des travaux sont déjà en cours pour connaître les causes des mouvements de terre et a déclaré que “dans le cas où une quelque responsabilité devrait être revendiquée, elle sera exigée”.
Ces travaux ont débuté le 30 octobre après que le Conseil Général ait demandé au CHE une action “d’urgence” pour mettre fin aux déversements, ce qui pourrait mettre en péril la faune autochtone de la Garonne.