Article plein de bon sens extrait d’un blog voisin, Comminges-actus,
Saint-Béat : le bout du tunnel
Saint-Béat : le bout du tunnel
Sur le deuxième article de la Dépêche du 5 mars on peut aussi lire ceci:
Du côté de Saint-Béat, en Haute-Garonne, là aussi, les tractopelles se sont endormies, alors qu’un magnifique tunnel a été percé. On promet que celui-ci sera mis en service au mois d’avril. Mais la totalité de la déviation, elle, ne sera opérationnelle qu’en 2024 !
Pour avoir fait le trajet vers l’Espagne récemment, et forte de ce que l’on entend ici et là comme quoi le tunnel va ouvrir prochainement, je me suis attardée un peu sur Saint-Béat. Et c’est vrai que lorsqu’on entre dans Saint-Béat tout est prêt pour accueillir les automobilistes qui emprunteront le tunnel: panneaux de signalisation, bandes blanches, etc…
Et donc je sors de Saint-Béat et bien sûr , puisque la sortie du tunnel est prévue sur Arlos (3 kms de là à peu près), ben je regarde du côté du chantier de la sortie du tunnel. Et là!!! stupéfaction, au bout du pont se trouve un morceau de route qui se termine dans un champ. Plus de cabanes de chantier, plus de camions, le désert…. D’accord, me dis-je! on ne va pas ressortir ici avant un moment.
Et donc en fait le trajet va consister à rentrer en aval de Saint-Béat (pour aller en Espagne) et à ressortir sur la route du Mourtis, reprendre la direction du centre-ville ou pas très loin, moyennant des feux pour réguler la circulation, puisque le pont n’est pas très large non plus sur la Garonne. Donc à la sortie du tunnel, on fait un savant virage à 180° pour revenir vers la ville.
Bonjour les bouchons…
Encore une fois certains vont dire, faut arrêter de râler…. heu… ce sont nos IMPÔTS qui sont passés dans le tunnel, pas l’argent d’un mécène quelconque, et quand je lis que ça va attendre 6 ans pour que ce soit terminé et que surtout on demande à l’État (je traduis: l’État ce sont nos impôts) de rallonger la somme, ben oui je m’insurge. Même si bien sûr tout le monde s’en fout.
Si on en est là avec le tunnel c’est, qu’apparemment ce sont bien des erreurs des bureaux d’étude qui nous y ont conduit, et pas par manque de financement de l’État. Donc, il me semble que ce sont les bureaux d’étude qui devraient être sanctionnés, devraient payer des amendes ou indemnités et rajouter les financements sur leurs propres deniers. Non vous n’êtes pas de cet avis?
Encore une fois, juste une question? pourquoi ne prend t’on pas des bureaux d’étude espagnols (très efficaces et compétents) ou ceux qui œuvrent du côté de la Métropole ou tunnels, bretelles, ponts… fleurissent en moins d’un an…
Et bien sûr je ne vais pas manquer de me faire tacler.