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Revue de presse : La Dépêche du 27/09/2019 – “Inondations : l’Aude réaménagée à Trèbes, moins d’un an après”

Article à ne pas manquer, à retrouver directement sur le site de La Dépêche, ICI.

Notre commentaire :
Il y en a pour lesquels cela va plus vite que pour d’autres …
et pour nettement moins cher (lors de la récente réunion publique, on nous a quand même annoncé une facture de plus de 1 million d’euros pour les travaux actuels de renforcement des seules berges à St-Béat !) …
et avec pour objectif affiché de “faciliter, lors d’un prochain épisode torrentiel, l’écoulement” du fleuve …
Comprendra qui pourra ! 😕
Heureusement, les autorités nous rassureront en nous affirmant qu’ici, nous ne sommes un territoire ni déconsidéré ni oublié.

LaDépêche.fr-2019_09_27-Inondations-lAude-réaménagée-à-Trèbes-moins-dun-an-après

SÉCURISATION DES ABORDS DU CHANTIER DE CONFORTEMENT DES BERGES

  A la fin de la réunion publique de mardi dernier, nous avons soulevé deux questions au sujet de la sécurisation du chantier.

– En premier lieu, nous avons demandé la matérialisation d’un passage protégé pour les piétons à la hauteur du grillage. La maire a signalé qu’elle était intervenue pour améliorer l’accès au cabinet médical : passage piéton repeint, signalisation invitant à traverser la rue, dégagement du passage protégé et pose de barrières entre les feux et le trottoir en amont du groupe médical. Dont acte et nous l’en félicitons (voir les photos).
Nous avons toutefois réussi à replacer que notre demande concernait la matérialisation d’un passage permettant de longer le grillage du chantier plutôt que d’avoir à traverser la route. Fin de non recevoir : “Il n’y a pas la place”.

– En deuxième lieu, nous avons signalé avoir remarqué à plusieurs reprises que des camions du chantier croisaient d’autres camions sur le pont alors qu’on nous a toujours dit que la solidité de celui-ci serait alors en jeu. Il nous a été répondu que lorsque c’était le cas, des employés du chantier complétaient la gestion des feux. Il nous a été également fait remarquer que, quand on fait des travaux pour le bien général, il faut aussi que les intérêts particuliers sachent s’effacer et accepter quelques dérangements. Nous n’avons pas insisté. Mais bon ! il s’agit moins de “dérangements” que de “sécurité”.

Revue de presse – France Bleu Occitanie du 11/09/2019 : “Six ans après les inondations, des travaux de réparation débutent enfin à Saint-Béat”

Audio du journal de 8 h du 11/09/2019  :


Ci-dessous, l’article de Mathieu Ferri à retrouver directement sur le site de France Bleu ICI.

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Un chantier a débuté dans le lit de la Garonne il y a un mois environ, pour consolider les berges abîmées par la crue de juin 2013. Mais les habitants réclament un aménagement de la rivière en amont.

Camions et pelleteuses en action dans le lit de la Garonne à Saint-Béat
Camions et pelleteuses en action dans le lit de la Garonne à Saint-Béat © Radio France – Mathieu Ferri

Saint-Béat, France

Six ans après les inondations qui ont ravagé le village de Saint-Béat, dans le sud de la Haute-Garonne, des travaux de réparation des berges ont donc débuté il y a un mois environ, au coeur de l’été. Il s’agit bien de réparation, et uniquement de réparation. Une entreprise consolide les murs des berges, notamment pour éviter qu’une nouvelle crue vienne taper les fondations des maisons au bord de l’eau. Le chantier coûte 1 million d’euros, et il doit se terminer fin octobre.

Pour informer les habitants, une réunion publique avait lieu mardi soir, avec une cinquantaine de personnes réunies à la salle des fêtes du village. Mais malgré les explications des services de l’Etat, de la communauté de communes, et de l’entreprise chargée du chantier, les habitants restent méfiants, même s’ils sont heureux de voir que les choses bougent enfin.

“La Garonne dans son lit, pas dans le mien !” – Claude, un habitant

Claude, par exemple, habite une de ces maisons serrées les unes contre les autres en bord de Garonne. Il est est un de ceux qui a posé le plus de questions mardi soir, et il est déçu : “On nous prend pour des jambons, c’est tout. Ce chantier, on aurait dû le faire bien avant ! L’an dernier, pour le passage du Tour de France, on avait accroché une banderole avec marqué : “la Garonne dans son lit, pas dans le mien !” Voilà ce que j’en pense”. 

Un retard qui exaspère habitants et élus

Le lit de la Garonne justement, pas question d’y toucher, du moins pour l’instant, et peut-être pas à cet endroit. Il s’agit de travaux de réparation des murs, à l’identique. De travaux d’urgence, pourrait-on dire… six ans après ! Un retard qui exaspère la maire de Saint-Béat, Luce Lagacherie, surtout qu’à quelques kilomètres, les Espagnols eux ont été très rapides après la crue : “c’est très difficile, car de l’autre côté de la frontière, ils ne se sont pas posés de questions politiques. Or nous, si. Et ça nous a pris du temps”.

“Ca ne changera rien de la hauteur d’eau qui arrivera dans les rues du village” – le co-président du collectif “Vivre en vallée de Saint-Béat”

Après les réparations, c’est promis, viendra le temps de l’aménagement de la Garonne, mais on n’en est même pas au stade de la réflexion. Le collectif “Vivre en vallée de Saint-Béat” réclame pourtant ces travaux, par la voix de son co-président Dominique Boutonnet : “qu’on consolide les berges, oui ! Mais le principal problème est de savoir comment faire passer 500 mètres cube d’eau par seconde dans un petit chenal tel que Saint-Béat [en cas de crue]. Ce problème ne sera pas du tout résolu par le simple fait de consolider les berges. Donc ça ne changera rien de la hauteur d’eau qui arrivera dans les rues du village.”

Des travaux plus larges à partir de 2022 ?

Jean-Hugues Vos, de la direction départementale des territoires (DDT) à Saint-Gaudens, assure pourtant que des travaux seront menés : “c’est plus que probable” dit-il, et il se risque même à donner un calendrier : “j’espère [qu’après toutes les études], on sera en travaux en 2022. Mais après… je ne peux pas vous donner de date de fin ! Ca dépendra de ce que la collectivité sera en mesure de mettre en oeuvre, car derrière on va parler gros sous. Mais en général, le plus gros est fait dans les cinq ans qui suivent.” Bref, de l’eau a le temps de couler sous le vieux pont de Saint-Béat.