Archives de catégorie : Tribune libre

Tribune libre de Alban Dubois, maire de Melles / “Et si le dogme politique sclérosait le tourisme…”

File d’attente au télécabine – Luchon

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Et si le dogme politique sclérosait le tourisme…

A l’heure de l’intelligence artificielle et du tout numérique, j’ai failli tomber de ma chaise lors d’un comité de direction de l’office du tourisme intercommunal (OTI) par le vent de l’absurde. Alors, autant faire savoir ce bulletin d’alerte orange de cette météo touristique à tous …

J’apprends en séance, alors que la neige est au plus haut dans nos stations haut garonnaises depuis bien longtemps à cette saison, qu’il est extrêmement difficile pour les vacanciers à Luchon d’obtenir des forfaits de ski…

D’une part, la boutique du conseil départemental gérée par le service « Haute-Garonne Montagne », un syndicat mixte ouvert (SMO) n’est ouverte que le week-end, ce qui génère une file monstrueuse de personnes souhaitant récupérer leurs forfaits déjà payés en ligne sur internet ; à dégoûter le touriste du territoire à jamais.

Et d’autre part, l’office du tourisme ne vendra pas de billets pour les stations de Superbagnères, le Mourtis et Bourg-d’Oueil, suite à la décision du SMO de ne pas reverser cette année 5 % des ventes à l’OTI…Tout travail mérite salaire, d’autant plus que l’office a besoin de fonds propres pour fonctionner.

D’où vient cette tempête de l’absurde ? Ou plutôt quel est son objectif ? En sachant que la multiplicité des points de vente est un des fondamentaux du commerce.

Peut-être faut-il chercher la réponse dans la rivalité… Le département 31 n’aurait-il pas le souhait d’exister à outrance, de vouloir à tout prix gérer le tourisme en zone montagne ? Et de fait éliminer tranquillement l’office du tourisme intercommunal du massif ?

Il est vrai que les stations de ski sont sous perfusion financière du conseil départemental à hauteur de 80%, donc les communes de montagne de la CCPHG devraient se murer dans le silence et accepter toutes les décisions du SMO ? Il y a, de plus, dans cette affaire comme le souffle d’un dogme politique qui sclérose le développement de ce territoire…

Et / ou, peut-être faut-il chercher la réponse dans l’incompétence de ce service du CD31. Pourtant, il y a bien d’autres sujets qui mériteraient d’être soulevés tellement il y a d’incohérences et de non-sens sur la gestion du SMO. Lorsqu’une équipe de sport obtient des mauvais résultats, la direction change l’entraîneur…

Serait-il un jour possible, pour l’évolution harmonieuse de notre société, de pouvoir réfléchir ensemble sur le projet, a contrario d’être enfermé derrière la dogmatique politique. En attendant, c’est bien le touriste et par conséquence un territoire qui en pâtit, à défaut de pouvoir tout mettre en œuvre pour le rendre attractif.

Il faut souligner que l’OTI vend des forfaits pour la station de Peyragudes ; cette dernière, par l’intelligence de son directeur reverse 5 % des ventes à l’office.

J’en profite pour remercier le président de l’office du tourisme intercommunal, M. Philippe CRAMPE et son équipe pour leur dévouement et leur pragmatisme au service de la promotion touristique.

Il est évident que, dans notre société, il est bien difficile de dire les choses pour de multiples raisons. En ce qui me concerne, je fais le choix de m’exprimer en connaissance de cause et en adéquation avec ma fonction d’élu de ce territoire.

Alban Dubois

Maire de Melles

Membre du bureau de la CCPHG

Membre du comité directeur de l’OTI

File d’attente sur les allées – Luchon

Tribune libre de Dominique Boutonnet

MA PREMIÈRE LETTRE ANONYME !
Aujourd’hui, je reçois donc ma première lettre anonyme (larme d’émotion). Vu que cette pratique semble une habitude chez certain.e.s du coin, j’étais étonné de ne pas encore en avoir fait les frais.
Comme il m’est proposé de la publier, je m’exécute avec joie mais je ne m’abaisserai pas à y répondre sur le fond ; je fais confiance à l’intelligence de chacun pour faire la part des choses. Les autres …
Juste quatre petites précisions :
1. Je suis actif dans l’association Vivre en Vallée de Saint-Béat mais “je” ne l’ai pas créée, c’est du collectif. Et je ne renie rien de cet engagement.
2. Vivre en Vallée de Saint-Béat n’a rien à voir dans la mise en place d’un service d’épicerie solidaire à Fos. Ç’aurait peut-être pu l’être, mais ce n’est pas le cas ; nous n’avons pas eu la possibilité d’en débattre tous ensemble.
3. Je trouve normal d’exprimer une critique. Je suis le premier à ne pas m’en gêner. C’est juste dommage de ne pas l’assumer.
4. Je comprends maintenant pourquoi tu ne fais pas de commande à l’épicerie solidaire de Fos … mais que tu dépenses ton énergie à baver sur nous. Ce serait tellement mieux qu’on travaille ensemble !
Dominique Boutonnet

Les enseignants de Saint-Béat et la réforme des retraites

Les enseignants de Saint-Béat nous prient d’insérer le communiqué ci-dessous et invitent à une réunion publique pour débattre de leurs préoccupations, le mardi 17 mars à 18 h 30 – salle des fêtes de St-Béat.

“Après une période difficile au cours de laquelle nous avons tenté de manifester notre désaccord concernant le projet de réforme des retraites, la réponse du gouvernement a été sans appel par le recours au 49.3. Cette décision marque le paroxysme du mépris du gouvernement à notre égard. Nous avons donc décidé, enseignant.e.s de Saint-Béat, de rendre invisibles les notes des élèves sur l’environnement numérique de travail.
Soucieux de la réussite, du bien-être et de l’épanouissement de nos élèves nous nous sommes accordés sur cette démarche qui ne portera en aucun cas préjudice à leur scolarité.
Nous voulons montrer, de manière bien évidemment symbolique, notre profond écœurement face à l’absence de considération pour nos voix.

Une réunion publique pour créer un espace de discussion et d’échange sur la réforme des retraites se tiendra le mardi 17 mars 2020 à 18 h 30 à Saint-Béat dans la salle des fêtes (à la mairie au dessus des arcades).
Ce moment sera l’occasion de faire le point sur les évènements qui se sont passés et qui se passent actuellement.”

Tribune libre / “Voeux” de Georges Escario

Chers amis

C’est le cœur gros que je fais le bilan de ces deux années passées au sein du conseil municipal. On ne peut dire que les choses se soient améliorées et devant une telle situation je demande aux habitants de ne pas baisser les bras. 

« Là-haut sur la montagne, l’était un vieux chalet… »

Tel,  apparaissait entre RIE et MOUNT, Saint-Béat qui abrita les ébats de notre jeunesse. Beau village riche avec  ses demeures de pierres de marbre taillées qui gardaient fière allure. Mais le temps pressé a eu peu à peu raison des maisons de la rue de dessus et un jour de juin les caprices de la Garonne en crue ont marqué à jamais les esprits. En ce début de décembre  le vent ruine notre école, nos toitures, notre forêt. Quelques années auparavant on assiste à la fermeture de l’usine de Marignac qui a porté un coup fatal à l’économie du village et aujourd’hui la lente dégradation de ses commerces augure d’un avenir incertain. Cet avenir pourtant des municipalités se sont efforcées maille après maille de le tisser pendant 20 ans. La  commune nouvelle est pourtant riche de ses marbres et de ses forêts, mais peine perdue les dépenses courantes, considérables l’emportent sans cesse sur les recettes régulières toujours plus insuffisantes.

Trois points nous mettent au bord d’un l’abîme financier incertain :

–  la création  d’un camping-car, en majeure partie réservé aux camping-caristes.

– la récupération de notre trésor devant les exigences de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) insurmontables.

–  la gestion intolérable de notre école, la Communauté des Communes se déchargeant de ses compétences. (CLECT : Commission Locale des charges transférées).

Des élections vont avoir lieu. Bon nombre d’entre vous ont manifesté le désir de prendre les choses au sérieux pour rallumer la flamme, corriger les erreurs probables de gestion et sur des bases inédites relancer Saint-Béat-Lez sur les chemins d’un nouvel avenir.

Ainsi en ce début d’année faisons tout pour éviter que ne sonne l’heure de l’échéance fatale…

Là-haut sur la montagne croule le vieux chalet…

Écroulement qui ne passe pas inaperçu et éveille un écho douloureux dans le cœur des habitants de la  commune nouvelle qui croyaient la cité immortelle, éternelle.

Sans doute, l’appui de tous aidera-t-il les audacieux qui vont tenter l’aventure de transformer l’essai en réussite victorieuse.

« Là … l’est un nouveau chalet. Ses habitants l’ont rebâti plus beau qu’avant…

Là revit le vieux chalet »

Chers amis, bonne et heureuse année.

ESCARIO Georges

La France entame les travaux de sécurisation de la Garonne … 6 ans après les inondations de 2013

Message de Geneviève Couret, vraiment “agacée”.
“Voilà où on en est à Saint-Béat 6 ans après les inondations. Nos élus ont choisi le mois d’août pour commencer les travaux de renforcement des berges.
Tous les efforts que l’on peut faire pour refaire vivre Saint-Béat au niveau touristique, commerçants, loueurs, société de pêche, … sont anéantis.
Personnellement, le gîte que je loue par “les Gîtes de France”, je suis obligée de le retirer de la location. C’est infernal ! On ne peut pas recevoir dans ces conditions. Mes vacanciers partis ce matin avaient pelles et camions sous le nez …pas contents du tout.
Les travaux durent trois mois, l’étiage jusqu’en décembre. C était pas compliqué de décaler”. 😡😡😡

Tribune libre de Georges Escario

SAINT-BEATAIS, SAINT-BEATAISES,
 
Vous venez de vivre par trois fois le report de l’installation du nouveau conseil municipal et sans doute que les raisons vous sont apparues mesquines et disproportionnées. Elles avaient pour motif le refus de monsieur le maire d’inscrire à l’ordre du jour de cette réunion l’article L 2122-10 du CGCT “qui précise qu’après une élection partielle le conseil municipal peut décider qu’il sera procédé à une nouvelle élection des adjoints”. Par ce refus monsieur le maire ne répond pas à l’attente des Saint-Béatais qui ont manifesté clairement leur souhait de changement par des démissions et par leur vote lors du dernier scrutin.
 
Il n’en sera rien et SAINT-BEAT continuera de s’enfoncer dans le trou noir du surendettement, ignorant que seules des économies drastiques peuvent le sauver. Il faudra beaucoup de courage pour redresser la barre et je ne sais si les nouveaux élus ont la volonté d’y arriver.
 
J’entends dire que madame la première adjointe n’a pas démérité. J’en suis persuadé mais il faut qu’elle prenne conscience qu’elle ne peut continuer dans la voie où elle s’est engagée et qu’elle doit s’appuyer sur cette élection complémentaire pour changer radicalement ses orientations.
 
Le fait de faire voter à la sauvette le budget communal entre les deux tours de l’élection et de vouloir augmenter les impôts est une injure aux nouveaux élus.
 
Le poste de deuxième adjoint au maire est vacant suite à la démission de monsieur FREDDY BIENCINTO. Il faut remplacer ce poste consacré à la gestion de la forêt. Le nouvel aménagement de la forêt voulu par monsieur PIERRE CASTERAN demande une attention toute particulière puisque la forêt va être en 2020 source de revenu.
 
Voilà les principales nouvelles que je porte à votre connaissance. Ne manquez pas de dupliquer ce document et de le distribuer.
 
Merci d’avance et à bientôt.
 
Jojo ESCARIO

Tribune libre de Georges Escario : ELECTION MUNICIPALE PARTIELLE DU 25 MARS 2018

SAINT-BEAT

ELECTION MUNICIPALE PARTIELLE DU 25 MARS 2018

La loi n°2018-51 du 31 janvier 2018 entrée en vigueur le 2 février 2018 est applicable à l’élection complémentaire partielle du 25 mars et du 1er avril 2018 de SAINT-BEAT. L’arrêté préfectoral N° 18-47 fixant les modalités de dépôt de candidature ne mentionne pas cette loi et nos candidatures ont été enregistrées sur un ancien imprimé CERFA n° 14996*01, les nouveaux formulaires de déclaration n’étant pas encore actualisés. Ainsi nous avons ignoré les nouvelles modalités pour établir une candidature groupée et nous nous présentons individuellement à cette élection. Cette inédite situation complique le vote des électeurs et empêche le panachage, pratique en vigueur depuis 1884, à laquelle nous sommes, dans nos petites communes, particulièrement attachés.

Nous essuyons les plâtres de la nouvelle loi qui nous retire une fois de plus un peu de notre liberté.

Saint-Béatais, Saint-Béataises,

Depuis quelques temps SAINT-BEAT fait l’objet de phénomènes naturels hors-normes et d’un déficit d’écoute de la part des pouvoirs publics.

Devant de tels faits la municipalité repliée vers une gouvernance sans partage a perdu son unité. Six conseillers municipaux démissionnent provoquant une élection complémentaire partielle pour remplacer cinq d’entre eux.

Dans le passé, les Saint-Béatais ont connu le choléra, les inondations, l’incendie, la chute des rochers et toujours regroupés, avec une solidarité exemplaire, ils ont fait face à leur destin.

Mais voilà qu’un nouveau fléau beaucoup plus sournois, s’abat sur eux avec l’ouverture partielle du tunnel et le passage des camions dans une partie de la ville.

Ce tunnel s’annonce inadapté au trafic routier avec ses barrières, sa hauteur limitée à 4m30, sa chaussée à une fois deux voies et ses nuisances sonores que nous venons de découvrir.

Le manque de travaux sur le CAMPAS (commune d’EUP) et sur l’avenue de la Brèche Romaine font que la sécurité des riverains n’a pas été prise en compte. Ils se sentent abandonnés.

Saint-Béat est riche de son patrimoine, avec sa forêt, ses marbres, son histoire millénaire.

Il faut immédiatement rapatrier notre trésor, mettre en valeur le GR 10 qui traverse nos forêts, modifier la promenade GALLIENI, afin d’amener un flux de touristes aux commerçants.

L’étude de ces travaux devra être menée avec le cabinet qui a en charge de revitaliser le centre-bourg.

Les Saint-Béatais appréhendent la nouvelle inondation.

Nous avons affaire à un cours d’eau domanial rayé de la nomenclature des voies navigables et flottables dont l’exercice de la police et de la gestion des eaux relèvent des attributions du ministère de l’Environnement.

Les travaux à la charge de l’Etat se rapportent au « curage » qui comprend :

  • la remise en état des berges,

  • la suppression des atterrissements gênants,

  • l’enlèvement des dépôts et vases,

  • la suppression des arbres qui ont sont tombés dans la Garonne.

(Article 14 du code du domaine public fluvial reproduisant l’article de la loi du 8 avril 1898).

Il y a donc lieu, dans notre cas d’appliquer les directives de la circulaire n°42 du 23 juillet 1964 qui fixent les conditions dans lesquelles le Ministère de l’Environnement doit intervenir.

Voici trois dossiers prioritaires à mettre en chantier.

J’irai à votre rencontre pour faire plus ample connaissance et enregistrer vos «  doléances » que je m’engage à faire remonter à la mairie, si je suis élu.

Dimanche, je compte sur vous pour votre mobilisation et votre soutien.

Georges ESCARIO

« Nechcut daouach aquéris mails”

Séquence humour : “Pallas … ton univers impitoyaaable …” – par Larry Hagman

Après son tractage auprès des habitants de SA commune dénonçant  les vilains syndicalistes de l’usine, les faux anciens de Péchiney, triant les bons des mauvais Marignacais (dont certains osent même s’afficher jusqu’à Paris !), … le maire de Marignac élargit donc son auditoire en s’épanchant à travers la presse. Où s’arrêtera-t-il ?