André Campagne, maire de Marignac et vice-président de la CCPHG, a
rencontré jeudi dernier le chef de chantier de la déviation.
Ce qui ressort de l’entretien :
– Les rumeurs de départ de l’entreprise pour des raisons financières
sont infondées. Il y a bien les financements.
– Ils ont effectivement rencontré des difficultés techniques imprévues
quant à l’arasement de la montagne. Ils doivent repenser cette partie du
chantier et voir si les précédents sondages sont corrects et s’il
convient de les compléter.
C’est ce qui expliquerait que les travaux sont actuellement suspendus –
jusqu’à la fin de l’été – le temps que les ingénieurs tirent les
conclusions et réorientent les options de travail.
À la fin de ces deux mois d’été, les travaux reprendront et il n’y aura
plus de pause
Il se raconte dans le canton que les travaux de la déviation s’arrêteraient. L’entreprise Eiffage serait en train de plier boutique, faute de paiement, et il serait question d’un nouvel appel d’offre.
Appel à l’aide : Qui aurait des informations fiables sur ce sujet ???
Le viaduc d’Arlos sert enfin à quelque chose ! Et en plus, pour une fois, ça semble correspondre aux dernières échéances annoncées.
Un paparazzi a saisi cette photo, prise le 8 novembre, d’un camion transportant un tracteur forestier à destination du chantier de déboisement de la route du Plan d’Argut.
Flyer d’information essentiellement à destination des résidents d’Argut-Dessous et Argut-Dessus.
Bernard Jacquin a téléphoné le 09/11 au conducteur de travaux comme indiqué sur le prospectus. C’est le chef de chantier qui lui a répondu. “La route ne serait pas impactée avant décembre.”
Viaduc d’Urbès, en Alsace. Haut de 20 m, il fait 37 m de longueur et comporte trois arches de 10 m d’ouverture. Il est construit en béton recouvert d’un parement en grès des Vosges. Il devait être relié à un tunnel par un remblai épais à la base de 75 m. Les études techniques débutent en 1927. Les travaux furent stoppés en 1935, principalement suite à de graves erreurs financières, la société ayant obtenu le marché prétextant une roche trop dure pour être forée. Ils n’avaient pas de sources pétrifiantes, eux…
Nous apprenons que la sous-préfète invite les maires du secteur ce mercredi 29 “afin de faire un point d’étape pour annoncer les grandes dates à venir sur la section sud Lez”.
Rappelons que la reprise du chantier nous avait été annoncée pour 2021 (l’année n’est effectivement pas encore terminée) avec un achèvement des travaux pour 2023 voire 2024. Verra-t-on un jour le bout du tunnel ? Sera-t-il enfin relié au viaduc d’Arlos ? Les habitants de Saint-Béat et d’Arlos seront-ils bientôt débarrassés des poids-lourds ? Et les feux soi-disant intelligents enfin éteints ? Et selon quel calendrier ? À quel coût définitif d’argent public ? …
VVSB n’est pas invité. C’est dommage mais tant pis. Nous avons malheureusement l’habitude d’être mis sur la touche ; nous ne nous en formaliserons pas. Ce sont donc nos maires qui seront nos oreilles et porteront notre parole. Même s’ils ne maîtrisent peut-être pas encore tous parfaitement les arcanes du dossier, gageons qu’ils ne se laisseront pas berner et sauront défendre les intérêts de la population.
Entre autres choses, nous les avons chargés de demander à la sous-préfète d’organiser à Saint-Béat une rencontre publique pour que les responsables du projet viennent l’expliquer, le dater et échanger.
Mais dans l’attente, dès qu’ils nous auront fait un retour exhaustif et rapide des décisions prises, nous vous les ferons connaître et nous en débattrons ensemble.
Ah ben … comme c’est étonnant ! La préfecture annonce qu’elle vient de recevoir l’enveloppe 2020 pour la réalisation des projets de contrats de plan État-région. Nous avons eu beau lire et relire le communiqué, nous ne sommes pas cités. Aucune trace de notre chère (pourtant très chère) déviation.
On nous aurait menti ?
Nul doute que nos élus locaux vont encore se coucher sur la route pour manifester leur mécontentement. Qu’ils se dépêchent ! Il ne leur reste même pas un mois pour le faire.