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Réponse de Mme la sous-préfète à la démission de Ph. Colombié

Suite à ma lettre de démission du conseil municipal de St Béat, Mme la sous-préfète a répondu et je vous donne copie de cette réponse puisqu’il s’agit d’affaires publiques.

Je rappelle que ma démission était fondée sur le mépris de l’Etat à notre égard pour deux points particuliers : non-respect des engagements d’ouverture de la déviation totale en 2016 et  installation d’une déviation provisoire dangereuse et paralysante malgré l’opposition des élus de St-Béat.

J’avais écris ce qui suit :

Elus pour tenter de redonner vie à St Béat à la suite des inondations de 2013, nous nous sommes heurtés au mépris de l’Etat et de vos services qui n’ont pas respecté leur engagement d’ouverture de la déviation en 2016.

Malgré l’opposition à l’unanimité de notre conseil municipal, une déviation « provisoire » nous a été imposée, à grand renfort d’argent public gaspillé alors qu’elle est dangereuse, polluante, sans date d’achèvement précise (2024 ???) et qu’elle va provoquer un engorgement du trafic en raison des 600 camions espagnols (au minimum) et des milliers de voitures devant traverser quotidiennement la Garonne à angle droit de la RN 125, sur un pont non prévu pour des 10 tonnes.

Dans ces conditions, je ne vois pas quel peut être le rôle des élus municipaux locaux que l’on met devant le fait accompli et la mort de notre village.

Hélas, la réponse de la représentante de l’Etat évite soigneusement de dire quand la déviation totale sera terminée et indique aussi que la déviation provisoire n’occasionnera finalement des désagréments que pour quelques riverains…

Pour moi, cette lettre, qui ne répond absolument pas aux motifs de ma démission, est un argument supplémentaire qui conforte notre sentiment  d’être abandonné et méprisé.

Rien de rassurant et de précis n’est avancé ! 

Sans parler,  bien entendu du dépassement de 50 % du budget initial de la déviation,  la route restant à faire entre Lez et le pont d’Arlos n’étant pas budgétée (ni programmée)à ce jour.

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SURTOUT N’ALLONS PAS VOTER POUR RENOUVELER LE CONSEIL MUNICIPAL DE ST BEAT !

Mise au point de Philippe Colombié
Je remercie VVSB d’abord et La Dépêche ensuite d’avoir publié ma lettre de démission adressée à la sous-préfecture.

Les dimanches 25 mars et 1er avril, je demande aux Saint-Béatais et aux Saint-Béataises de ne pas venir voter pour renouveler le conseil municipal. Ou bien de voter blanc.

Car l’heure n’est plus à un replâtrage qui arrange l’Etat. Celui-ci a montré qu’il nous méprisait et qu’il nous mettait devant le fait accompli .

Montrons qu’on ne croit plus en ses promesses en  ne nous déplaçant pas pour le vote ! 

Montrons au moment de l’inauguration de la déviation provisoire que nous sommes excédés !
D’avance, merci !
Ph. C.

Ouverture imminente de la déviation provisoire : une 6ème démission au conseil municipal de St Béat

Texte de ma lettre de démission envoyée à la sous-préfecture :

Madame,
Par ce courrier envoyé avec demande d’accusé de réception, je vous informe de ma démission du conseil municipal de Saint-Béat à compter de ce jour, 11 mars 2018.

Elus pour tenter de redonner vie à St Béat à la suite des inondations de 2013, nous nous sommes heurtés au mépris de l’Etat et de vos services qui n’ont pas respecté leur engagement d’ouverture de la déviation en 2016.

Malgré l’opposition à l’unanimité de notre conseil municipal, une déviation « provisoire » nous a été imposée, à grand renfort d’argent public gaspillé alors qu’elle est dangereuse, polluante, sans date d’achèvement précise (2024 ???) et qu’elle va provoquer un engorgement du trafic en raison des 600 camions espagnols (au minimum) et des milliers de voitures devant traverser quotidiennement la Garonne à angle droit de la RN 125, sur un pont non prévu pour des 10 tonnes.

Dans ces conditions, je ne vois pas quel peut être le rôle des élus municipaux locaux que l’on met devant le fait accompli et la mort de notre village.
J’en tire la conclusion que, seul, un regroupement des communes de la Haute Vallée de la Garonne pourrait apporter un poids à notre représentation locale.

Veuillez agréer, Madame, l’assurance de ma considération distinguée.
Philippe Colombié