
Le tunnel a encore été frappé d’une crise de fermeture hier à 15 h 30. Dans la nuit, à 4 h, l’équipe médicale a publié un communiqué faisant part de son rétablissement.
La préfecture s’est rendue à son chevet et a finalement concédé que ces attaques répétées n’étaient pas vraiment un signe de bonne santé de l’ouvrage pourtant inauguré l’an passé en grande pompe par quelques élus fiers d’eux (pas vraiment tous, n’est-ce pas Alain ?) et les géniaux ingénieurs afin de montrer au petit peuple (nous) que quand ils le veulent, ils savent bien faire les choses avec nos sous … et apprécier les petits fours (il paraît qu’il n’y avait pas de homard).
La préfecture s’est enfin fendue d’un communiqué :
– Un calendrier des fermetures programmées (pour la maintenance, la balayette, les ampoules grillées, …) sera prochainement rendu public.
– La Dirso est chargée de rendre un rapport sur les fermetures non-programmées mais quand même encore significatives (tu l’as dit …).
– Le 2 octobre, les mêmes huiles qui ont inauguré le semblant de tunnel l’an passé vont se réunir à nouveau. Nous ne sommes pas invités. Étonnant non ? A cette occasion, “un point spécifique sera fait sur le carrefour à feux, et des actions concrètes d’amélioration de la gestion du trafic seront proposées aux élus”.
Il était temps. Nous sommes sauvés !
Avec cette déviation et ce tunnel, ils deviennent la risée de toute la France.
Jamais, les médias n’ont consacré autant de reportages sur la multitude de problèmes que connaît un petit village et sa vallée.
J’espère que les élus, à cette réunion où l’association a été volontairement écartée, seront capables une bonne fois pour toutes. TAPER DU POING SUR LA TABLE.
La surveillance de ce tunnel doit être faite sur site et non pas à 150 bornes.
En peu de temps, la technologie nous a suffisamment démontré ses limites. Leur matos (certainement de fin de série, payé au prix fort) n’est pas du tout fiable.
Mais tout comme pour le problème des pompiers, nos élus vont une fois de plus, se faire rouler dans la farine.
A quand une action dure sur la route, de nos élus et de la population ?