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VVSB crée des emplois

Non seulement le tunnel de Saint-Béat est surveillé à distance par une équipe de spécialistes basés à Saint-Paul-de Jarrat dans l’Ariège mais, grâce à VVSB, une équipe cynophile le surveille sur place au cas où de dangereux activistes de notre genre viendraient le taquiner. Ce qui en fait le tunnel le mieux surveillé de France. Mazette !

Dialogue :

– Vous êtes déjà venu vous ? Prendre des photos hein ?

– Oui.

– Mmm (regard vers la plaque d’immatriculation).

– Oui. Et je reviens demain. Pour la manifestation. Et ne vous en faites pas. Ils me connaissent,

Inauguration du tunnel le 30 avril à 16 h30

Pascal Mailhos, Préfet de la région Occitanie, Préfet de la Haute-Garonne,
Carole Delga, Ancienne Ministre, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée,
Georges Méric, Président du Conseil départemental de la Haute-Garonne,
ont l’honneur de vous inviter
à l’inauguration du tunnel de Saint-Béat
le lundi 30 avril 2018 à 16h30.
Rendez-vous à la tête nord du tunnel de la RN 125 à Saint-Béat.

Inscription au 06 07 41 05 75

Revue de presse – El Segre du 9 décembre 2017 – Le Val d’Aran demande l’interdiction totale des camions sur la N-230 les jours fériés et week-ends

Cliquez sur la vignette pour lire la page en catalan. A signaler aussi un article sur les 10 ans du tunnel de Vielha.

Ci-dessous, notre proposition de traduction et, en bas de page, la version pdf en français.


Le Val d’Aran demande l’interdiction totale des camions

sur la N-230 les jours fériés et week-ends

En raison de l’augmentation annuelle, ce qui est un risque en particulier pendant la saison de ski et l’été || La moyenne actuelle est de 3 400 véhicules par jour, plus de 600 poids-lourds

MARÍA MOLINA

| VIELHA | Le Val d’Aran veut que soit éliminé le trafic de camions durant les week-ends et jours fériés sur la N-230, non seulement dans les presque 40 kilomètres du tronçon aranais (du tunnel de Vielha à la frontière française), mais aussi d’Alfarràs jusqu’à Canejan. Comme l’a expliqué le syndic catalan, Carlos Barrera, le nombre élevé de véhicules qui circule sur cette route multiplie le taux d’accident (cette année, on a déjà enregistré cinq accidents mortels, vingt-cinq depuis 2009), beaucoup plus au cours de la saison de ski de décembre à la Semaine-Sainte et des mois de juillet et août.

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ACCIDENTS

Entre 2009 et cette année, 25 accidents mortels ont été enregistrés, dont cinq ont eu leu en 2017

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Pour l’instant, et depuis une quinzaine d’années, le ministère des Travaux publics stipule seulement quelques heures de fermeture le vendredi, à partir de 07h00 à 10h00, en direction de la France ; les samedis de 8h00 à 12h00 et les dimanches et jours fériés, de 16h00 à 20h00, dans les deux sens, à la fois en hiver et en été, seulement à la section de la N-230 du Val d’Aran, une chose totalement insuffisante, selon Barrera. Le syndic veut qu’il prenne les mêmes mesures que dans le Pays-Basque ou en France, où ils sont beaucoup plus restrictifs. De fait, de l’autre côté de la frontière, à Saint-Béat, le passage de camions est nul de dix heures du soir à six heures du matin. Barrera a souligné qu’ “il est inconcevable que les skieurs qui redescendent par le N-230 les dimanches croisent des dizaines de camions qui montent vers la frontière”. Accepter ce défi supposerait de créer un front commun avec l’Aragón, depuis la N-230 passe par la limite entre Lleida et Huesca.
Cette mesure s’ajoute aux travaux d’amélioration que le Val d’Aran propose pour la route nationale entre Areny et la bouche sud du tunnel de Vielha qui prévoit une troisième voie en huit sections et viaducs à Escales (voir SEGRE du 10 novembre).
Réguler la circulation est vital pour une route dont le nombre de véhicules croît chaque année. Ainsi donc, selon les études du ministère des Travaux publics, le nombre de véhicules légers va croissant entre 1995 et 2006, a connu une légère baisse entre en 2006 et 2011, et depuis 2011 il y a eu une augmentation progressive.
Ainsi, la décompte des véhicules qui circulent par la N-230 est de 3 300 à 3 400 par jour, dont entre 500 et 700 sont des camions. En ce qui concerne le trafic des poids-lourds, les rapports le chiffrent à 380 en moyenne en 2011, il a atteint 550 en 2015 et était déjà à 600 l’année dernière. Cette courbe inquiète le Conseil Général puisque, dans le cas où se poursuivrait la même progression, on prévoit que la moyenne de 2018 et 2019 s’approcherait des 650 et atteindrait les 750, un chiffre qui est maintenant seulement enregistré aux dates de pointe mais qui arriverait à être l’habituel.

Déviation de Saint-Béat – Les riverains interpellent les financeurs (ou plutôt, ceux qui gèrent par délégation nos finances)

Initiative citoyenne.

Une bonne centaine de riverains de la route d’Espagne (les plus concernés, entre le Pont-Neuf de Saint-Béat et celui d’Arlos) et, bien entendu, les habitants de l’avenue de la Brèche-Romaine (par où est envisagé un raccordement “provisoire” à la sortie sud du tunnel) interpellent aujourd’hui par courrier les responsables des collectivités engagées dans le financement de la déviation de la N125 sur Arlos / Saint-Béat, à savoir Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Georges Méric, président du Conseil départemental, et Pascal Mailhos, préfet de la Haute-Garonne et de la Région.

La plupart des signataires suivent le dossier depuis des dizaines d’années et sont consternés de voir que l’achèvement du projet est remis à bien plus tard et que les administrations s’orientent vers une mise en service du seul tunnel, coûte que coûte, et à bref délai. Ils sont lassés de l’absence évidente de prise en compte de leur situation, de l’obstination des administrations à prévoir pour de nombreuses années le détournement de l’important flux routier, notamment celui des poids-lourds, vers le Pont-Neuf de Saint-Béat sous dimensionné ; suivant un circuit complexe et tortueux passant juste au-dessus de la piscine, du collège, du groupe scolaire, de la perception et de la (future) Maison de santé … avec pour passage du pont un sens unique alterné géré par “feux intelligents”.

Avec un chantier en demi-sommeil depuis plusieurs années, depuis le percement du tunnel et la pose du viaduc d’Arlos,

avec un budget qui explose (passant de 105 à 142 millions d’euros),

après une mise en service de la déviation dans son intégralité annoncée pour 2016, puis repoussée à 2019-2020,

ils apprennent maintenant que

tous les travaux seront à nouveau stoppés,

et ne reprendront pas avant 2019

… et que …

la jonction au viaduc d’Arlos en attente n’interviendrait pas, quant à elle, avant 2023-2024 !

« Qui dit mieux ? » interroge le courrier des riverains dont nous reprenons ici les propos.

« On évoque toujours les fameuses sources pétrifiantes et leur environnement qui imposeraient de nouvelles études !

Nous sommes vraiment très étonnés que ce problème soit encore à résoudre car il y a très longtemps que ces sources sont connues.

Leur existence et des solutions possibles sont d’ailleurs mentionnées dans les demandes de dérogation formulées par la DREAL en 2011 (sources du Mail des Pins et du Plan).

Comment est-il possible que le problème n’ait pas été résolu par les services compétents depuis tout ce temps ?

Les signataires (et contribuables) voudraient comprendre. Quel est le point de blocage ? Est-il nouveau ? Quelle est l’instance bloquante ? Un ministère parisien ? Bruxelles ? Quels progrès depuis 2015 ? Comment la DREAL traite-t-elle le problème ? S’agit-il d’un manque d’anticipation ou d’un problème d’organisation  ?

On entend dire, en terme de retard, que la DIRSO pourrait être déchargée de la maîtrise d’ œuvre ?

Les soussignés, incompétents mais non dépourvus de bon sens, sont perplexes devant ces éléments d’information distillés par les décideurs ; ils sont évidemment très mécontents de cette situation et veulent savoir de façon plus précise comment on peut en arriver à un retard d’au moins six ou huit ans  alors que les financements sont réputés assurés !

… … »

Les études d’impact du projet de déviation par le Pont-Neuf

Ci-dessous les trois études d’impact que la sous-préfecture vient de nous faire parvenir (trois mois après que nous les ayons demandées).

Remarquons au passage que les versions de deux d’entre elles sont postérieures à la réunion du 12 juillet dernier, alors que leurs conclusions nous avaient été présentées ce soir-là…

On aime à se rappeler l’intervention de Jean Lafont, ancien maire de Fos : “C’est bien connu. Les études sont faites pour être au service de celui qui paye…”

La prochaine réunion sera essentiellement consacrée à la mise à plat de ce dossier « déviation », sujet le plus urgent.

Vendredi 28 octobre – 20 h 30 – Salle des fêtes de Saint-Béat

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Diaporama DREAL – L’avancée de la déviation de Saint-Béat au 12 juillet

Nous avions tort de désespérer et d’être médisants.

Presque deux mois après, nous recevons enfin deux des documents demandés au sous-préfet dans notre courrier du 13 juillet dernier, au lendemain de la réunion publique du 12 avec Carole Delga (Madame la Députée mais aussi Présidente de région).

Ce premier document est le diaporama présenté par la Dreal censé nous présenter l’avancée des travaux de la déviation à la date du 12 juillet. En réalité, il s’agit davantage d’une vulgaire opération de com’, d’une grossière promotion de leur tentative de passage en force par le Pont-Neuf.

Cliquez sur la miniature ci-dessous et bonne lecture. Comme nous ce soir lors de la réunion, ne manquez pas de réagir, faites-nous part de vos observations.
Diaporama DREAL - 12 juillet 2016