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Tribune libre de Georges Escario : ELECTION MUNICIPALE PARTIELLE DU 25 MARS 2018

SAINT-BEAT

ELECTION MUNICIPALE PARTIELLE DU 25 MARS 2018

La loi n°2018-51 du 31 janvier 2018 entrée en vigueur le 2 février 2018 est applicable à l’élection complémentaire partielle du 25 mars et du 1er avril 2018 de SAINT-BEAT. L’arrêté préfectoral N° 18-47 fixant les modalités de dépôt de candidature ne mentionne pas cette loi et nos candidatures ont été enregistrées sur un ancien imprimé CERFA n° 14996*01, les nouveaux formulaires de déclaration n’étant pas encore actualisés. Ainsi nous avons ignoré les nouvelles modalités pour établir une candidature groupée et nous nous présentons individuellement à cette élection. Cette inédite situation complique le vote des électeurs et empêche le panachage, pratique en vigueur depuis 1884, à laquelle nous sommes, dans nos petites communes, particulièrement attachés.

Nous essuyons les plâtres de la nouvelle loi qui nous retire une fois de plus un peu de notre liberté.

Saint-Béatais, Saint-Béataises,

Depuis quelques temps SAINT-BEAT fait l’objet de phénomènes naturels hors-normes et d’un déficit d’écoute de la part des pouvoirs publics.

Devant de tels faits la municipalité repliée vers une gouvernance sans partage a perdu son unité. Six conseillers municipaux démissionnent provoquant une élection complémentaire partielle pour remplacer cinq d’entre eux.

Dans le passé, les Saint-Béatais ont connu le choléra, les inondations, l’incendie, la chute des rochers et toujours regroupés, avec une solidarité exemplaire, ils ont fait face à leur destin.

Mais voilà qu’un nouveau fléau beaucoup plus sournois, s’abat sur eux avec l’ouverture partielle du tunnel et le passage des camions dans une partie de la ville.

Ce tunnel s’annonce inadapté au trafic routier avec ses barrières, sa hauteur limitée à 4m30, sa chaussée à une fois deux voies et ses nuisances sonores que nous venons de découvrir.

Le manque de travaux sur le CAMPAS (commune d’EUP) et sur l’avenue de la Brèche Romaine font que la sécurité des riverains n’a pas été prise en compte. Ils se sentent abandonnés.

Saint-Béat est riche de son patrimoine, avec sa forêt, ses marbres, son histoire millénaire.

Il faut immédiatement rapatrier notre trésor, mettre en valeur le GR 10 qui traverse nos forêts, modifier la promenade GALLIENI, afin d’amener un flux de touristes aux commerçants.

L’étude de ces travaux devra être menée avec le cabinet qui a en charge de revitaliser le centre-bourg.

Les Saint-Béatais appréhendent la nouvelle inondation.

Nous avons affaire à un cours d’eau domanial rayé de la nomenclature des voies navigables et flottables dont l’exercice de la police et de la gestion des eaux relèvent des attributions du ministère de l’Environnement.

Les travaux à la charge de l’Etat se rapportent au « curage » qui comprend :

  • la remise en état des berges,

  • la suppression des atterrissements gênants,

  • l’enlèvement des dépôts et vases,

  • la suppression des arbres qui ont sont tombés dans la Garonne.

(Article 14 du code du domaine public fluvial reproduisant l’article de la loi du 8 avril 1898).

Il y a donc lieu, dans notre cas d’appliquer les directives de la circulaire n°42 du 23 juillet 1964 qui fixent les conditions dans lesquelles le Ministère de l’Environnement doit intervenir.

Voici trois dossiers prioritaires à mettre en chantier.

J’irai à votre rencontre pour faire plus ample connaissance et enregistrer vos «  doléances » que je m’engage à faire remonter à la mairie, si je suis élu.

Dimanche, je compte sur vous pour votre mobilisation et votre soutien.

Georges ESCARIO

« Nechcut daouach aquéris mails”