Archives de catégorie : Actualités

Gardons les passages à niveau de Chaum

Chaum – Les habitants se mobilisent pour maintenir leurs passages à niveau

Dans le cadre de la modernisation de la ligne, la SNCF envisage de faire circuler le train à 90 km/h afin de mettre Luchon à environ ½ heure de Montréjeau.

Pour cela, mettant en avant les questions de sécurité, elle veut fermer 2 des 3 passages à niveau du village. Elle serait prête à bitumer des itinéraires de contournement pour désenclaver des maisons, mais l’entretien ce ces km supplémentaires incomberait à la commune.

Oui, nous sommes pour la réouverture de la ligne, qui doit être un élément structurant pour toute la vallée. Et non un prétexte à raviver des querelles entre les « bénéficiaires » du projet et les autres.

En lien avec cette ligne, une plate-forme multimodale peut être envisagée à Marignac….

Mais, pour les habitants du village, ces passages à niveau sont avant tout un lien social et leur fermeture conduirait à en isoler une partie.

Nous sommes situés sur une ligne droite de 2 km , en voie unique, avec une très bonne visibilité.

Nous proposons :

  • Réduire la vitesse à 70 km/h, ce qui impacterait la durée du trajet de 5mn.
  • Sécuriser les PN21 bis et PN22.

Nous demandons que ces PN restent ouverts ; c’est le sens de la pétition que nous allons remettre au commissaire enquêteur le 5 février 2021.

Pour soutenir ce mouvement :

Contacts : Max Beaume 07 85 35 16 6 0

Pierre Lizarazu 06 85 65 31 24

Vous pouvez aussi écrire au commissaire enquêteur à : mairie.chaum@orange.fr

Vendredi 2 octobre / AG de Vivre en vallée de Saint-Béat

Notre dernière rencontre commence à dater … puisque c’était quelques jours juste avant le confinement. Depuis, reconnaissons que l’association s’est plutôt mise en veille, assommée comme beaucoup par les événements. Pourtant, parallèlement, pas mal de choses ont évolué autour de nous, notamment sur le plan de la composition des conseils municipaux.

Nous vous proposons de nous retrouver pour faire le point sur les différents sujets qui nous occupent ou nous ont occupés : déviation, Garonne, campings, Caubous, piste cyclable, pompiers, redevance des ordures ménagères, services publics, développement, relations avec les élus, … et bien sûr le fonctionnement même de l’association. Prochain rendez-vous donc

Vendredi 2 octobre à 20 h 15

Salle des fêtes de Saint-Béat

Comme d’habitude, la réunion est ouverte à tous, adhérents ou non, du moment qu’on soit intéressé par le bien-vivre dans notre vallée.

Bien entendu, le respect des règles sanitaires sera de mise, notamment le port du masque et les règles de distanciation – ce qui n’empêchera pas ceux qui le souhaitent de terminer la soirée autour d’un pot pour célébrer nos retrouvailles. Le collectif s’occupe de l’intendance.

Si vous ne pouvez pas venir à cette assemblée générale, merci de nous faire part de vos remarques, commentaires, propositions, …

A bientôt donc,


Le collectif d’animation

RÉINTÉGRATION DU LOCAL du COMITÉ d’ÉTABLISSEMENT

La cour d’appel de TOULOUSE, par son arrêt du 10 février 2020, maintient en vigueur jusqu’en 2089 le bail emphytéotique qui lie l’Amicale socioculturelle à la SAS FEROPEM. Ce même jugement déboute l’Amicale de sa demande de réintégration dans les locaux loués.
 
Cette situation abracadabrante conduit l’Amicale Socioculturelle de PEM Marignac, sur les conseils de l’Ordre de Avocats à confier son dossier à un avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation qui est en mesure de rendre une consultation confirmant ou non l’existence d’un moyen permettant de former un pourvoi. Ce dernier, suite au confinement, a formé un pourvoi en cassation le 30 juin dernier.
 
Les membres de l’AMICALE alertent sur la situation les parties et notamment le nouveau conseil de MARIGNAC et les élus de la Communauté des Communes Pyrénées Haut-Garonnaises par une banderole demandant la réintégration du local. Ils pensent qu’il est encore possible de trouver une solution amiable.

 

VVSB dépose un recours contre le dérasement du seuil de Caubous / Bagatelle à 1,4 million d’euros

Comme vous le savez sûrement, les travaux en vue d’effacer le seuil de Caubous ont commencé. C’est ce qui nous vaut la fermeture de la Rue de l’Anglade, programmée jusqu’à fin octobre.

Pour rappel, l’origine de cette décision remonte à plus de 10 ans, lors des accords du Grenelle sur l’environnement. A l’époque, pour prouver sa bonne volonté en matière de politique écologique, EDF s’était symboliquement engagée à supprimer 3 petites retenues d’eau alimentant des usines hydroélectriques parmi les moins rentables pour elle, ceci officiellement afin d’assurer la continuité de cours d’eau.

Caubous était l’une d’elles. Dans notre cas, il s’agissait de permettre au saumon Atlantique de remonter la Garonne. Enfin … remonter la Garonne façon de parler, vu qu’ils arrivent en camion depuis Golfech, centrale pour laquelle, étonnamment, il n’est pas envisagé de fermeture. C’est d’autant plus absurde que nous savons tous ici que ces braves salmonidés ne profiteraient pas beaucoup du paysage car ils seraient de toute façon stoppés nets à leur arrivée au barrage du Plan d’Arem à Fos 6 km en amont (barrage pour lequel on ne parle pas davantage de démantèlement, bizarre). On marche sur la tête ! Si c’est cela de l’écologie … Bref ! Cette décision a entraîné quelques temps plus tard la cessation d’activité de l’usine hydroélectrique concernée, faute de maintenance.

Les habitants et les élus locaux ont découvert le projet après coup, n’ont jamais été consultés mais mis devant le fait accompli. Merci à Georges Escario d’avoir bataillé, souvent seul, pour éveiller les consciences sur cette absurdité. Nous-mêmes avons mis du temps à réagir. Quand nous avons compris la réalité de ce qui se tramait, nous avons interpellé les acteurs concernés et avons demandé un moratoire sur l’arasement du seuil. Nous nous sommes même proposés pour participer à un projet de reprise de la centrale.

Nos interlocuteurs nous ont, soit ignorés, soit se sont retranchés derrière les engagements signés lors du Grenelle. Pourtant, depuis 10 ans, les choses ont évolué. Les énergies renouvelables – surtout l’hydroélectricité, considérée comme la plus propre – sont à nouveau au goût du jour. L’addition pour ce démantèlement s’élevant à la bagatelle de 1,4 millions d’euros (seulement pour cette première tranche), n’aurait-il pas été plus raisonnable d’utiliser une partie de cette somme à la réhabilitation de cet outil de production d’énergie propre créant de plus de l’emploi localement pour son fonctionnement ?

Nous avons donc décidé de déposer un recours gracieux auprès du préfet pour stopper les travaux et demander une table ronde.

Lien vers  notre courrier ICI.