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Revue de presse – El Segre du 13 janvier 2018 – Le Val d’Aran met en garde contre un trafic excessif de camions sur la N-230 et réclame qu’il soit réduit

Cliquez sur la vignette pour lire la page en espagnol.

Ne manquez pas également de lire l’article de la  colonne de droite concernant un projet de gazoduc pour alimenter le Val d’Aran en gaz naturel … depuis la France. Nous savions déjà que les habitants de la vallée de Saint-Béat n’avaient pas été jugés suffisamment rentables quand Luchon avait été relié au réseau.  Mais découvrir l’existence d’un tel projet par la presse espagnole, là, ça vaut son pesant de cacahuètes ! Enfin, ne faisons pas de mauvais esprit.  Les responsables d’un tel projet auraient sûrement pensé à alimenter les villages français traversés à cette occasion …

Vous ne pratiquez pas le castillan ? Qu’à cela ne tienne. VVSB ne reculant devant aucune économie vous offre gracieusement sa traduction en français ci-dessous.


El Conselh Generau d’Aran elaborará un estudio medioambiental de la N-230

Source : El Conselh Generau d’Aran elaborará un estudio medioambiental de la N-230

Proposition de traduction :
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Le Conseil Général d’Aran va préparer une étude environnementale de la N-230
22 décembre 2017
Vielha, le 22 Décembre 2017.- Le Conseil Général d’Aran a contacté la Direction générale de la qualité de l’environnement et du changement climatique de la Généralité de Catalogne pour la préparation d’une étude sur la pollution sonore et les émissions de gaz et dioxyde de carbone sur la route N-230 dans sa traversée par la vallée d’Aran.

Le syndic d’Aran, Carlos Barrera, a expliqué que cette étude sera réalisée durant la période prévue pour les travaux de consolidation de la zone instable qui menace un tronçon de la N-125 (RD44) en France passant par le village de Saint-Béat. Situation de danger qui a provoqué la restriction de passage pour les véhicules de plus de 8,5 m de longueur à son passage dans cette ville, et qui a un impact direct sur ce type de transport qui circulait quotidiennement sur la N-230 vers la France .
Bien que l’étude sur les émissions de gaz se fera sur les paramètres fixés par la réglementation de l’UE, la mesure de la pollution sonore doit être faite en situation comparative de trafic ; en raison des circonstances décrites ci-dessus, c’est donc le moment de la réaliser sans le trafic quotidien des camions.
Le Conseil Général d’Aran est au courant de la publication imminente du processus d’information publique de l’étude des améliorations de la N-230 rédigée par le ministère des Travaux publics.
A l’occasion de cette période d’information publique, le Conseil Général d’Aran vérifiera si la proposition rédigée par le Conseil Général lui-même est en accord avec la proposition du ministère. Dans le cas où il y aurait un des aspects soulevés par le Conseil Général d’Aran qui ne serait pas pris en compte par le ministère des Travaux publics, des remarques pertinentes seront présentées et l’étude environnementale y sera intégrée pour ouvrir un éventuel débat sur des itinéraires alternatifs pour le transport lourd.

Selon les critères du Conseil Général d’Aran, le territoire aranais est considéré comme écologiquement sensible, et incompatible pour continuer à supporter le volume de trafic quotidien du transport lourd.
Il est rappelé que l’étude de l’amélioration urgente de la N-230 dans sa traversée de la vallée d’Aran comprend la construction de ronds-points aux intersections les plus dangereuses, la liaison de la N-230 avec la N-260, le croisement avec la route de la vallée de Boi, et la construction de 13 km d’une troisième voie de dépassement qui pourrait être réversible, uniquement pour les véhicules de tourisme dans les zones de terrain plus favorable, afin de fournir une plus grande sécurité pour les dépassements, étant donné que les sections actuelles sont absolument insuffisantes par rapport au transport lourd qu’absorbe la N-230 quotidiennement. Le budget de ces travaux selon cette étude est de 90 millions d’euros.
Enfin, Barrera a rappelé que la situation actuelle sur la N-230, sans le passage des camions, nous ramène aux paramètres de la sécurité routière des années 1970.

Dérogation à la fermeture de la RD44 sur la commune de Saint-Béat en raison d’un risque de chute de pierres ???

Tiens, le préfet vient de sortir un nouvel arrêté ?

Quand on a lu le titre (Dérogation à la fermeture de la RD44 à Saint-Béat en raison d’un risque de chute de pierres), on a manqué s’étouffer. Inutile de perdre du temps à essayer de lire ce nouveau texte qui remplace celui du 13 décembre ; c’est une usine à gaz encore plus difficile à comprendre que la précédente.

En fait, ils ont surtout voulu donner l’autorisation aux grands bus de passer par le Vieux-Pont.

Nous, on suppose que les vacances arrivant, les professionnels des stations de ski françaises et espagnoles ont dû ruer dans les brancards.

Revue de presse : La Gazette du 29/11/2017 – La déviation provisoire est reportée au mois d’avril 2018

Nous partageons cet article avec beaucoup de retard. Mais bon, on s’en fout un peu vu que ce qu’on veut nous, c’est qu’elle ouvre dans sa totalité au plus tôt, pas en 2024 … et surtout pas en passant par le Pont-Neuf.

En attendant, continuons à profiter du non-passage des camions. Ça, c’est super cool…

Saint-Béat et les chutes de blocs, une histoire ancienne

 Dans un  commentaire récent, Dédé 44 nous suggère de consulter le PPR 2008 : “… Les chutes de pierres sur Saint-Béat sont évoquées depuis 1740.
Une lecture de la page 25 du PPR, validé le 7 juillet 2008, vous montrera un tableau où sont répertoriés 19 évènements pour une période allant de 1911 à 1998 (tous ne sont pas répertoriés).
Cela commence par 2 morts en 1911 dans une habitation et un cumul estimé à environ 600 tonnes de rochers descendus entre 1911/1998.
Forts de ces évènements, qu’a-t-il été fait depuis pour sécuriser ces zones ?
Mais bon … il est plus simple de dire “La chute des rochers. Ici on a l’habitude.”
Les 2 morts de 1911, ils auront pris aussi l’habitude…”

Nous vous invitons donc à prendre le temps de consulter le PPR  de Saint-Béat dans son intégralité ; c’est instructif. D’autant qu’y sont également traités les différents types de mouvements de terrains mais aussi les risques d’inondations, histoire de se rafraichir la mémoire si besoin était. A ce  propos, et ces fameux travaux de sécurisation de la Garonne, c’est pour après l’ouverture de la déviation ??? (humour pas drôle)

Pour ce qui est de la page 25 uniquement, vous la trouverez en cliquant sur sa vignette ci-dessous.