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[Tribune libre] Les gérants du Lac de Géry répondent à la maire de Saint-Béat

Les gérants du Lac de Géry nous prient d’insérer le communiqué ci-dessous qu’ils publient en réponse à celui d’Anna Changeux, maire de Saint-Béat, et que nous avions précédemment transféré du blog de Paul Tian.


Lac de Géry
Réponse aux affirmations de Mme Changeux

La maire de Saint-Béat-Lez (au nom de l’ensemble des élus ?) a publié un communiqué qui appelle de notre part des réponses pour rétablir la réalité des faits, rien que des faits.

Le 29 janvier 2020, il a été acté chez Maître Fabien Gay Bellile l’achat de parts dans la société Express’O qui fait de Karim Benbenaï l’associé de Monsieur Frédéric Cassé (voir le registre du commerce et des sociétés).

Elle dit nous avoir proposé de signer un bail précaire. C’est tout sauf une solution ; il aurait fallu pour cela que l’actuel bail soit rompu par décision du juge, ce qui n’est pas le cas.

Il paraît évident que la mairie cherche en 2023 des éléments qui pourraient justifier leur décision de rompre le bail en juillet 2022. Pourtant, tout était déjà dit quand, lors du conseil municipal du 12 juillet 2022, elle disait « au sinistre, s’offre à nous l’unique opportunité de récupérer gracieusement le restaurant ainsi que les installations faites par Monsieur Cassé et Monsieur Benbenaï ».

N’oublions pas que, par courrier du 27 février 2023, notre avocat informait les élus de notre ouverture imminente pour la saison 2023. Il est étonnamment tardif de s’en inquiéter maintenant, 10 mois plus tard.

Le bail prévoit sa résiliation de plein droit en cas de destruction totale des lieux par cas fortuit.

  • Pour ce qui est de la notion de destruction totale

Personne ne conteste la destruction totale du restaurant. Mais ce serait oublier que nous sommes locataires d’une entité comprenant, outre le restaurant, un plan d’eau et les terrains attenants permettant ainsi l’exploitation de 11 autres activités et non des moindres : « buvette, centre de loisirs et d’animation de plein air (sans hébergement), location matériel (pédalos, barques, vélos, mini-golf), pêche, promenade de poneys, ânes, vente de truites … ». Nous avons d’ailleurs bien su les faire fonctionner la saison dernière, malgré ces épreuves, et au plus grand plaisir des locaux et des touristes.

  • Pour ce qui est du caractère fortuit

L’article 1722 du Code civil précise que « Si, pendant la durée du bail, la chose louée est détruite en totalité par cas fortuit, le bail est résilié de plein droit ; si elle n’est détruite qu’en partie, le preneur peut, suivant les circonstances, demander ou une diminution du prix, ou la résiliation même du bail. … ».

Les conclusions de l’ensemble des experts (ceux de la mairie comme les nôtres) se rejoignent sur le fait que la cause de l’incendie n’est pas déterminée. Il est donc impossible de savoir si c’est un cas fortuit.

Le cas de résiliation de plein droit ne s’applique donc pas (lire à ce sujet la jurisprudence Cass. Civ. 3e, du 17/09/2020 n° 19-20-896).

Nous tenons à préciser que la buvette a été construite en 2020 avec l’autorisation écrite de l’ancienne mairie. De surcroît, quand Mme Changeux affirme que le site ferait courir un danger aux clients, elle doit oublier qu’elle-même a autorisé, sans notre consentement de locataire, le 26 novembre 2022, une manifestation qui a rassemblé plus de 500 personnes sur le dit-site. Dangereux ou pas dangereux ?

Quant au loyer que, selon ses dires, nous ne payons pas, que le contribuable puisse être rassuré, notre assurance a déjà versé 6 750 € à ce titre, soit les 18 mois de loyer depuis l’incendie et ce jusqu’en décembre 2023. Nous tenons pourtant à rappeler que, demandant le 14 novembre 2022 par courrier nos quittances de loyer pour s’en acquitter, la mairie de Saint-Béat-Lez nous répondait le 24 novembre que le troisième trimestre 2022 ne serait pas facturé, le bail étant selon elle rompu.

Quant au choix de nommer chaque élu, n’oublions pas qu’ils sont des personnes publiques, pas élus dans l’anonymat, et que leurs votes est une prise de position. Il est pernicieux de nous accuser d’avoir donné leurs « nom et prénom en pâture ». Nous n’avons jamais non plus appelé qui que ce soit à les interpeller.

Sur ce même sujet de respecter les élus – mais aussi leurs électeurs – cela n’interpelle personne que le Lac de Géry ne soit jamais à l’ordre du jour du conseil municipal annoncé à l’avance alors que des décisions qui peuvent être lourdes de conséquences y seront prises ?

Que Mme Changeux cherche à se victimiser, ce pourrait être considéré de bonne guerre. Sauf qu’elle utilise des arguments fallacieux. Citer les tags injurieux qui l’ont désignée ou la dégradation de son véhicule n’a rien de neutre dans un tel communiqué. Aucun lien ne lie les actes de vandalisme subis – que nous condamnons – à l’affaire du lac de Géry. Il est donc très irresponsable d’essayer de créer une passerelle entre ces deux dossiers.

Nous ne voyons pas en quoi l’action de la mairie de vouloir à tout prix rompre le bail protégerait les deux parties. Pour ce qui est de notre cas, elle nous met clairement en grande difficulté pour une reprise sereine et rapide de l’activité. Au final, quel est son but ? Que cherche-t-elle ?

Nous aurions aimé que dans les prises de décision de la mairie, l’empathie et le vivre-ensemble en soient le moteur. Nous pouvons légitimement nous en inquiéter quand on voit que non seulement ils demandent au juge de constater la résiliation du bail mais ceci sans indemnité et éventuellement « l’expulsion avec l’assistance de la force publique » !

Nous sommes sereins quant à l’issue de la décision de justice, sauf que tout le monde se passerait bien de cette situation qui va durer plusieurs années et faire prendre un risque financier considérable aux contribuables.

Nous tenons à informer le contribuable de Saint-Béat-Lez que nos avocats se réservent le droit de poursuivre la mairie pour les propos qu’elle tient à notre égard.

Frédéric Cassé et Karim Benbenaï

le 3 décembre 2023


Nota : Les deux gérants ont également lancé une pétition pour les soutenir.

Elle est accessible en ligne ICI ;

Ou via le QR Code ci contre ;

Ou en format papier ICI à leur retourner, même incomplète, Lac de Géry – 31440 Saint-Béat.

[Revue de presse] Le blog de Paul Tian du 02/12/2023 “Saint-Béat-Lez : dans un communiqué, les élus réagissent sur la situation de la base du Lac de Géry”

Retrouvez l’article ci-dessous directement sur le blog de Paul Tian, ICI.

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Saint-Béat-Lez : dans un communiqué, les élus réagissent sur la situation de la base du Lac de Géry

Suite à la mise en cause dans une publication Facebook d’une part de la mairie en tant que collectivité territoriale et d’autre part des élus municipaux nommément désignés, il nous est apparu nécessaire de publier le présent communiqué.

Il s’agit de présenter les faits, et rien que les faits pour que chaque citoyen puisse se faire une idée précise et aussi juste que possible de la situation.

Il s’agit aussi de s’indigner du narratif développé qui consiste à se poser en victime, des termes outrageants employés et de la panoplie de méthodes s’apparentant à de l’intimidation qui ont vu le jour.

Les faits sont les suivants :

Il convient à titre liminaire de rappeler une évidence : la mairie et les élus ne sont pas responsables des déboires dénoncés par la Société EXPRESS’O, locataire du bail commercial des locaux exploités sur la base du Lac de Géry par la voix de M. Karim BENBENAIM – qui n’est pourtant pas le gérant de la société.

C’est un incendie qui a détruit entièrement les locaux le 18 juin 2022.

Le bail signé entre la mairie et la société, qui constitue la loi applicable à leurs rapports, prévoit que le bail est résilié de plein droit en cas de destruction totale des lieux.

Même si « chacun voit midi à sa porte », ce qui est le cas, la destruction du restaurant est quand même difficilement contestable pour peu qu’on se soit rendu sur les lieux.

Que le locataire conteste la réalité de la destruction totale des lieux pour essayer de préserver son bail se comprend aisément ; il en a parfaitement le droit, même si les assureurs dont le sien ( ! ) ont tous conclu à une destruction totale et partant à la résiliation automatique du bail comme cela se fait communément en pareil cas pour protéger les intérêts des deux parties.

Mais c’est uniquement parce qu’il prétend que le bail continue que la mairie été contrainte de demander au Tribunal de constater que le bail est résilié du fait de l’incendie.

Le Tribunal dira le droit.

En attendant la société s’est crue autorisée, sans droit, sans autorisation ni permis, et sans payer de loyer à la commune, donc au préjudice de la collectivité, d’exploiter une buvette édifiée illégalement sans respect des normes de sécurité faisant ainsi courir un danger potentiel aux usagers.

Là est le véritable “scandale” et il nous appartient d’agir contre ces méthodes.

En toute hypothèse, rien ne peut justifier les actes mis en œuvre récemment à l’encontre des élus et les dégradations qui sont intervenues sur les propriétés privées et communales.

Il n’est pas normal dans un post Facebook ou sur les réseaux sociaux de donner en pâture les noms et prénoms des élus en appelant à les interpeller.

Il n’est pas normal de voir taguer sur les murs de la commune les noms et prénoms de Mme le Maire écrits de manière insultante, portant ainsi atteinte à son honneur et à sa dignité.

Il n’est pas normal non plus de dégrader son véhicule…

Un peu d’empathie ne nuit pas : il faut pouvoir s’imaginer à la place de ceux qui sont victimes de ces faits.

Enfin, et si bien entendu des plaintes ont été déposées, il semble aussi important d’en appeler à la conscience de chacun pour préserver le vivre ensemble.

Tel est le but de ce communiqué.

[Revue de presse] Actu Toulouse du 01/12/2023 “Une ligne de chemin de fer va rouvrir en Haute-Garonne : on vous dit où”

Retrouvez l’article sur le site d’Actu Toulouse, ICI.

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Fermée depuis 2014, la ligne de chemin de fer Montréjeau-Luchon, longue de 36 kilomètres, va rouvrir. Les travaux débutent.

La ligne de chemin de fer Montréjeau-Luchon est fermée depuis novembre 2014. Elle pourrait rouvrir dès 2024 si le chantier de rénovation est terminé.
La ligne de chemin de fer Montréjeau-Luchon est fermée depuis novembre 2014. Elle pourrait rouvrir dès 2024 si le chantier de rénovation est terminé. (©Google)

Fermée depuis 2014, la ligne de chemin de fer Montréjeau-Luchon, longue de 36 kilomètres, va rouvrir. Jeudi 30 novembre 2023, la Région Occitanie a annoncé avoir engagé les travaux préparatoires dans le cadre du projet de réouverture.

Le chantier débute le 4 décembre

« Ainsi, le chantier de dégagement de la ligne et des abords, entre Gourdan-Polignan et Bagnères-de-Luchon, débutera le lundi 4 décembre. Ces travaux, qui devraient s’achever en avril 2024, n’engendreront pas de désagrément pour les riverains ni de perturbation significative sur la circulation », explique la Région qui détaille ensuite ce qui va se passer sur ce chantier.

Ce qui est prévu

« La régénération de cette ligne ferroviaire fermée depuis 2014 nécessite en premier lieu de libérer les emprises de toutes les anciennes installations. Ainsi, au-delà des opérations de débroussaillage et de déboisement, le chantier portera notamment sur le nettoyage des fossés et aqueducs ainsi que sur l’évacuation des rails et des traverses en béton. Les installations des passages à niveau vont également être démontées, l’ensemble des câbles enlevés, les quais actuels et anciens démontés ou déconstruis. Confié au groupement Guintoli – Egenie – TSO Signalisation, qui feront respectivement intervenir leurs agences de Tarbes et Saint-Sulpice, le chantier prévoit le retraitement dans des centres spécialisés de tous les matériaux issus des travaux ».

67 millions d’euros

Pour rouvrir de cette ligne de chemin de fer, la Région va investir 67 millions d’euros.

Ce montant inclut « la réhabilitation de quatre haltes ferroviaires (Bagnères-de-Luchon, Loures-Barousse, Saléchan-Siradan et Marignac-Saint-Béat), la suppression de plusieurs passages à niveau, la sécurisation des passages à niveau conservés, la régénération d’ouvrages (d‘art, hydrauliques ou en terre), le confortement de parois rocheuses, ainsi que des travaux de télécommunication et de signalisation ».

Le but est de permettre de retrouver le niveau de performance initial de la ligne, avec une vitesse de circulation pouvant atteindre jusqu’à 90 km/h.

La Région Occitanie

6 allers-retours chaque jour

Une fois mise en service, la ligne offrira 6 allers-retours quotidiens entre Montréjeau et Luchon avec un temps de parcours de 35 min. Cinq points d’arrêt seront desservis : Montréjeau-Gourdan-Polignan, Loures-Barousse, Marignac-Saint-Béat, Saléchan-Siradan et Bagnères-de-Luchon. L’offre proposée sur la ligne permettra également d’aller jusqu’à Toulouse où des correspondances seront possibles avec les TGV, les Trains d’Équilibre du Territoire (TET) et les trains de nuits.

La ligne Montréjeau-Luchon remonte la vallée de la Garonne, puis la vallée de la Pique, sur 35 kilomètres. Elle dessert plusieurs localités.
La ligne Montréjeau-Luchon remonte la vallée de la Garonne, puis la vallée de la Pique, sur 35 kilomètres. Elle dessert plusieurs localités. (©SNCF Réseau)

Ouverture en 2024

Le calendrier établi prévoit une réouverture en 2024. Selon le souhait de la Région Occitanie, un premier train à hydrogène pourrait emprunter la ligne dès 2025.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Des dates qui seront à confirmer.

À lire aussi

C'est au plus tôt en 2024 que les trains pourraient être de retour à Bagnères-de-Luchon, dix ans après la fermeture de la ligne.
C’est au plus tôt en 2024 que les trains pourraient être de retour à Bagnères-de-Luchon, dix ans après la fermeture de la ligne. (©Archives Actu Toulouse/AA)

Quels sont les enjeux?

Le projet de modernisation de la ligne SNCF de Montréjeau à Bagnères-de-Luchon répond à « une raison impérative d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique et pour des motifs qui comportent des conséquences bénéfiques primordiales pour l’environnement », rappelle la SNCF Réseau qui énumère les bienfaits de la future ligne qui sera gérée directement par la Région :

  • Cette infrastructure permettra une desserte ferroviaire des hautes vallées du Comminges et un désenclavement du territoire.
  • Le projet permettra la création de 350 emplois par an de manière directe et 290 emplois par an de manière indirecte.
  • Le projet améliorera la sécurité des déplacements.
  • Le projet permettra de favoriser le report vers des modes de transports moins émetteurs en gaz à effet de serre et entre ainsi dans le cadre de la Loi d’Orientation des Mobilités de 2019.

Pourquoi la ligne avait été fermée

La ligne Montréjeau-Luchon avait été fermée en novembre 2017. À l’époque, la SNCF estimait qu’un projet de rénovation de la ligne, son coût, ainsi que le coût de maintenance annuel (un million d’euros par an contre 500 000 euros en moyenne, annonçait la SNCF à l’époque) était trop élevé par rapport à la fréquentation de la ligne.

Ce qui avait justifié sa fermeture à l’époque.

[Revue de presse] Le Blog de Paul Tian du 28/11/2023 “Saint-Béat-Lez : interview de Karim Benbenaï, gérant du bar-restaurant du lac de Géry”

Retrouvez l’article ci-dessous directement sur le blog de Paul Tian, ICI.

Saint-Béat-Lez : interview de Karim Benbenaï, gérant du bar-restaurant du lac de Géry

Publié par Paul Tian  – Catégories :  #Comminges, #Saint-Béat, #Saint-Béat-Lez, #lac de géry, #restaurant, #bar, #incendie, #conflit, #mairie, #Karim Benbenaï, #justice, #polémique, #vidéo, #résiliation du bail

Saint-Béat-Lez : interview de Karim Benbenaï, gérant du bar-restaurant du lac de Géry

Depuis vendredi, vous avez été très nombreux à m’envoyer le lien du texte publié par Karim Benbenaï sur la page “Facebook” du bar/restaurant du Lac de Gery à Saint-Béat-Lez, intitulé : “Scandaleux, injuste et honteux…

 

Voici ci-après l’interview, en vidéo, de Karim Benbenaï.

 

Dans un article qui suit, vous pouvez lire la réponse de la maire de Saint-Béat-Lez, Anna Changeux, concernant cette affaire. 

[Revue de presse] Le Blog de Paul Tian du 28/11/23 “Saint-Béat-Lez : la réponse de la maire Anna Changeux au post sur “Facebook” du gérant du bar-restaurant du Lac de Géry”

Retrouvez l’article ci-dessous directement sur le blog de Paul Tian, ICI.

Saint-Béat-Lez : la réponse de la maire Anna Changeux au post sur “Facebook” du gérant du bar-restaurant du Lac de Géry

Publié par Paul Tian  – Catégories :  #Comminges, #Saint-Béat-Lez, #Saint-Béat, #mairie, #AnnaChangeux, #lac de géry, #bar, #restaurant, #incendie, #polémique, #dénonciation de bail, #Karim Benbenaï, #facebook

(Photo : Facebook @ Lac de Gery Bar Restaurant)

(Photo : Facebook @ Lac de Gery Bar Restaurant)

Comment réagissez-vous au post” Facebook” du “Lac de Géry – Bar Restaurant” publié vendredi dernier, 24 novembre ?

Anna Changeux : Il est tellement facile de crier à la honte et au scandale en faisant appel à la nostalgie de moments heureux et festifs partagés sur le site du Lac de Géry. En effet des souvenirs emplis de joie, dans ce cadre unique en consommant des mets locaux de qualité, nous en avons tous que se soit entre amis ou en famille !

Malheureusement, le 18 juin 2022 au soir, quelques minutes après la fermeture, des clients restés sur la terrasse pour terminer leurs verres ont donné l’alerte : un incendie ravageur venait de se déclarer à l’arrière du restaurant dans la zone dédiée aux grillades. Malgré une intervention rapide des pompiers, le feu s’était propagé à tout le bâtiment et sa terrasse couverte, rien n’a pu être sauvé. S’en est suivi les expertises et contre-expertises des assurances concluant dans un rapport du 25 janvier 2023, à la destruction totale du bâtiment entrainant la résiliation du bail conformément à l’article “DESTRUCTION” de celui-ci qui nous unit.

Tous victimes de cet incendie, il nous appartient d’écrire la suite pour redonner vie à ce site. Ainsi lors de réunions de conciliation, nous avions proposé aux gérants de leur rédiger un nouveau bail commercial certes revalorisé dont le montant n’était pas encore arrêté car le projet de reconstruction pas finalisé, et dans l’attente de cette reconstruction, la possibilité de conclure un bail précaire qui leur aurait permis de débloquer leur indemnité de perte d’exploitation. Ces propositions ont été balayées d’un revers de main choisissant d’exploiter depuis le 28 mars 2023 et durant toute la saison estivale, sans droit ni titre la buvette qu’ils ont construite sans autorisation, sans permis de construire, sans être conforme au plan de prévention des risques, ni aux normes de salubrité et sans nous verser de loyer !

C’est parce que les points de vue diffèrent et qu’il est nécessaire pour tous de sortir de cette situation des plus confuses que la Mairie a fait le choix difficile d’assigner les gérants afin que la justice puisse confirmer ou affirmer le bien-fondé de cette rupture de bail dont chacun prendra acte, une fois le verdict rendu pour permettre à la base de loisirs de renaître dans la légalité.

Anna Changeux, maire de Saint-Béat-Lez

Anna Changeux, maire de Saint-Béat-Lez

Lundi 18 décembre / Projection du documentaire “Après la crue” à Montréjeau

Nous vous invitons à participer à la projection-débat du film documentaire “Après la crue” qui aura lieu le lundi 18 décembre à 19h au cinéma Les Variétés, 7 place de Verdun à Montréjeau, en présence de Claire Sarazin, réalisatrice, et d’Anne Peltier, enseignante-chercheuse à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, ainsi que du Syndicat mixte Garonne Amont.

Le film traite traite des conséquences de la crue de juin 2013 dans deux vallées pyrénéennes : la vallée du Bastan (65) et la haute vallée de la Garonne (31).

L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

N’hésitez pas à en parler autour de vous et à diffuser l’affiche ci-jointe.

La mairie de Saint-Béat assigne les locataires du Lac de Géry en justice pour faire annuler leur bail et les faire expulser sans indemnisation

Ci-dessous un billet de la page Facebook des gérants du Lac de Géry qui alertent sur les ennuis qu’ils connaissent avec la mairie, propriétaire des lieux. Quand on mesure la réussite qu’ils ont su créer et les difficultés qu’ils ont eu à traverser, ça ne peut qu’interpeller.

Nous avons hâte de connaître les motivations de la mairie.