André Campagne, maire de Marignac et vice-président de la CCPHG, a
rencontré jeudi dernier le chef de chantier de la déviation.
Ce qui ressort de l’entretien :
– Les rumeurs de départ de l’entreprise pour des raisons financières
sont infondées. Il y a bien les financements.
– Ils ont effectivement rencontré des difficultés techniques imprévues
quant à l’arasement de la montagne. Ils doivent repenser cette partie du
chantier et voir si les précédents sondages sont corrects et s’il
convient de les compléter.
C’est ce qui expliquerait que les travaux sont actuellement suspendus –
jusqu’à la fin de l’été – le temps que les ingénieurs tirent les
conclusions et réorientent les options de travail.
À la fin de ces deux mois d’été, les travaux reprendront et il n’y aura
plus de pause
Bonjour à tous-te,
j’habite à Argut-Dessus, donc je passe quotidiennement au milieu de ces travaux. Hier lundi un camion style convoi spécial, immatriculé dans le 65, stationne en pleine voie publique. Il charge la grosse pelle Liebherr qui jusqu’à présent œuvrait en hauteur. Je vais dire bonjour et m’étonne que cette manœuvre ne se fasse pas dans l’enceinte du chantier. Il me répond qu’il se lève, lui, à 4 h du matin alors que d’autres ne foutent rien… Je lui fait part du record d’accident du travail dans le BTP à cause de ce rythme forcené. L’autre présent, chauffeur du camion, me rétorque que c’est dans l’agriculture qu’il y a le plus grand nombre d’accidents… Je ne fais plus de commentaire et j’arrive à mes risques et périls à passer entre ce camion et l’enceinte du chantier. J’entends alors maugréer le chauffeur de la pelle quand je m’éloigne vers St-Béat.
Ce matin, mardi 27/06/23, redescendant sur la même route, je lis un panneau “Tirs de mines” et visiblement quelques personnes en tenues colorées chargées de surveiller les passages de riverains et faites la circulation… À suivre.
Bernard JACQUIN, Argut-Dessus 31440